L'épisode débute avec un récapitulatif poignant de l'épreuve terrible subie par l'équipe médicale tout au long de la première vague de la pandémie, les répercussions professionnelles, mais également personnelles, familiales sur chacun d'eux. Nous y apprenons que Vijay Kapoor est atteint de la COVID et que son état est inquiétant....Un calme relatif est revenu à New Amsterdam.
Iggy retrouve Lauren dans le couloir et lui propose l'un de ses sandwichs qui, selon lui, n'en est pas un. Toujours est-il que Lauren se rend à une réunion organisée par Max qu'évidemment Iggy a oublié. Il est tout excité se demandant ce que Max a en tête parce que lors de ce genre de rendez-vous, en général, le directeur médical licencie tout un département ou encore menace les médecins de peine d'emprisonnement. Le docteur Bloom ne comprend pas son engouement.
Dans un autre couloir, Cassian croise Helen. Il semblerait que la femme l'évite un peu, mais elle se justifie qu'après cette période difficile, c'était pour se concentrer sur ses patients. Le médecin lui demande ce qu'il en est maintenant et elle avoue ne pas y avoir réfléchi puis finalement se décide sur un coup de tête pour accepter un rendez-vous avec lui le soir même.
Les chefs de service se retrouvent autour de Max et Lauren lui demande, déjà, de faire vite : elle a du boulot. Iggy reste persuadé qu'il va y avoir un licenciement et désigne la chef de service en dermatologie qui ne rie pas du tout. Max rassure tout le monde : il voulait juste leur dire à tous qu'il était très fier d'eux et qu'ils ont surmonté leurs épreuves ensemble. Ils sont encore fatigués, mais cela vaut la peine, le bout du tunnel est proche...mais surtout, aujourd'hui, le Dr Kapoor ne sera plus sous respirateur. Tous sont heureux à cette nouvelle. Le directeur médical poursuit disant qu'il veut réparer toutes les failles qu'ils ont rencontrées durant la pandémie, car il estime que le système les a abandonnés quand ils en avaient le plus besoin.
À ce moment, un grondement sourd se fait entendre au-dessus de leurs têtes, à l'extérieur. Il se répète. Tous se rendent sur la terrasse et ne peuvent qu'assister, impuissants, au crash d'un avion dans l'East River. De suite, ils se préparent à accueillir les blessés.
Les premiers blessés de l'avion arrivent. Une hôtesse de l'air est rapidement prise en charge, la cage thoracique écrasée, son cœur pompe difficilement le sang.
Comme à son habitude, Cassian ne prend aucun patient en charge, attendant qu'un vrai cas pour un chirurgien traumatologue se présente, ce qui énerve Lauren Bloom.
D'autres blessés se présentent et, entre autres, la copilote en bien mauvais état, perdant énormément de sang au niveau de l'abdomen. Enfin un cas qui intéresse Cassian. La femme, cependant semble perdue n'ayant qu'un mot à la bouche : « Hawaii ». Sa respiration est laborieuse et elle a besoin de sang : elle est immédiatement conduite en salle d'opération.
Max est intercepté par Nelson Peña, enquêteur principal du NTSB (Conseil national de la sécurité des transports) qui doit découvrir si l'accident est dû à une erreur humaine : il a besoin d'interroger chaque membre de l'équipage et les passagers. Le directeur médical ne peut qu'accepter tant que lui et son équipe n'interfèrent pas avec les soins aux patients. Nelson Peña désire commencer par le pilote, le Capitaine Starks. Max part à sa recherche.
Il croise le docteur Frome qui lui apprend que Starks n'est pas vraiment blessé, mais qu'il refuse de parler.
Le docteur Goodwin croise ensuite le docteur Mandle se demandant pourquoi Vijay est toujours sous ventilateur. Ce dernier explique qu'étant en rupture de propofol, ils utilisent du fentanyl ce qui prend plus de temps pour sevrer le patient. Max tombe des nues, mais cela semble logique : 12 mois consécutifs de patients sous ventilateurs, les stocks sont vides et les usines ne peuvent pas répondre à la demande. Max promet d'en trouver.
Nelson Peña poursuit Max, désirant toujours parler au pilote. Il est d'autant plus inquiet que certains passagers l'ont jugé étrange avant le décollage: s'il a volé avec des facultés affaiblies, cela devient une affaire criminelle ! Max lui apprend qu'il est avec son médecin, qu'on ne peut pas les interrompre, mais l'homme veut absolument tester son taux d'alcoolémie et voit bien que le directeur médical bloque son enquête.
Dans son bureau, le docteur Frome essaie de faire parler le pilote lui disant qu'il a subi un traumatisme, s'il ne parle pas, il s'aggravera : il peut l'aider, mais il doit commencer à parler. Le pilote dit qu'il ne se souvient de rien, qu'il a eu un épisode maniaque, personne ne le sait, il est bipolaire.
En salle d'opération, l'état de la copilote Eva Schafer est grave. Helen assiste Cassian. Elle sent une odeur étrange émaner de la patiente : ça sent l'antigel. Lorsque l'avion s'est écrasé, un tuyau s’est cassé et sa plaie a absorbé le produit : c'est pour cela que son sang ne peut pas coaguler. Helen conseille un produit qui va agir comme un antidote. Le sang coagule. Cassian la félicite. Mais la patiente n'est pas au bout de ses peines : ses enzymes hépatiques sont élevées et ce n'est pas à cause de l'antigel. Il y a un autre problème. Elle fait un choc septique. Des mesures sont prises d'urgence.
Au service des urgences, Lauren fait le point des patients qui sont passés par son service. Elle exige de savoir ce qu'il en est de leur état à tous après avoir quitté les urgences pour un autre service : ils restent leurs patients !
Aux urgences, une autre patiente, Shenaz est en danger : dissection d'un anévrisme de l'aorte, du sang s'accumule entre les couches de la paroi artérielle, l'aorte peut se rompre. Un cardiologue est bipé, mais le docteur Bloom décide d'arrêter la dissection aortique sans même l'attendre. Elle empire le problème. Lorsque la cardiologue arrive, elle la renvoie avec colère, ce n'est pas son travail, elle doit « juste » stabiliser les patients !
Max téléphone à un collègue de l'Université, Bill, qui se plaint d'être à court d'argent : il doit licencier ses concierges pour pouvoir payer le personnel et les fournitures pour
redémarrer les procédures électives qui vont générer des liquidités...pour recruter ces concierges. Il répond tristement à Max qu'il n'a pas le propofol qu'il lui demande. Il y a une pénurie massive de médicaments dans tout le système médical. Lui aurait bien besoin de Metronidazole,
Avonex, Revlimid...
Nelson Peña, enquêteur principal du NTSB tente toujours de joindre le pilote, le capitaine Starks, mais cette fois-ci, il est muni d'un ordre fédéral, car le directeur médical fait toujours obstruction à sa demande de lui parler.
Dans le bureau du docteur Frome, le capitaine Starks lui apprend qu'il est bipolaire et il a le droit de voler tant qu'il prend les bons médicaments. Iggy ne voit pas le problème, avec un traitement adéquate, l'homme n'a pas plus de risque de faire une crise qu'un autre est susceptible de faire une crise cardiaque. Le pilote est suivi mensuellement, prend son traitement régulièrement et aucun incident ne s'est présenté durant le vol. Mais l'homme doute car, 4 ans auparavant, lorsqu'il a été diagnostiqué, pris de délire, il a saisi l'arme de son ami policier et l'a pointé sur sa propre tête. Et s’il avait encore tenté de mettre fin à ses jours en entraînant avec lui tout un avion?
Iggy retrouve un instant Max totalement indigné par la stigmatisation de la santé mentale dans le pays : avec une politique de compréhension et de respect, les malades pourraient gérer leur état sans que cela n’affecte jamais leur travail...mais ce n'est pas le cas. Cela augmente leur honte, la méfiance du public et contribue à une intervention médicale inadéquate . Il veut mettre les soins de santé mentale au grand jour. Mais, dans l'urgence, son directeur médical lui demande toutefois de cacher son patient.
En salle d'opération, le cas du copilote Eva Schafer est toujours inquiétant. Ils doivent ouvrir l'abdomen pour étendre le champ chirurgical pour y voir mieux. Cassian propose à Helen de faire l'incision. Elle accepte même si elle dit manquer de pratique. Cela fait d'une main sûre, ils découvrent que l'antigel a provoqué une brûlure chimique et la bile recule dans le foie. Cassian veut réséquer (enlever) une grande partie de ce foie et reconstruire le canal biliaire. C'est ça, ou ils perdent la patiente.
Le docteur Frome cache son patient dans un local d'entretien. Pour le capitaine, il devrait le livrer au NTSB, il a mis des centaines de vies en danger. Mais Iggy ne lâche pas et désire quelques éclaircissements ce qui s'est passé : l'avion a déchargé du carburant, c'est bien pour allégére l'avion pour qu'il puisse atterrir dans ce genre de situation ? C'est bien qu'il n'a pas tenté de se suicider! De plus, il a réussi à écraser l'avion au seul endroit avec un faible risque pour les civils sur des kilomètres, sans toucher aucun immeuble en pleine ville, au beau milieu de la rivière ! Pour lui, c'est un accident.
Max poursuit sa recherche de propofol est contacte Leland du Memorial, mais il n'a pas non plus de propofol. Par contre, s'il a besoin d'acyclovir, il en a une tonne, c'est un médicament contre l'herpès !
Le directeur médical se retrouve face à Nelson Peña et pense que cette fois, il va être arrêté pour obstruction, mais, comme la boîte noire a été retrouvée, il ne pose plus de problème. En effet, en l'écoutant le pilote semble fébrile, ne cessant de répéter 660 tandis que son copilote panique et lui demande ce qu'il fait, jusqu'à ce que l'avion s'écrase. Pour Nelson Peña , c'est évident, la copilote a désespérément tenté de sauver l'avion, c'est elle qui a déchargé le carburant et a tenté de redresser l'avion avant de heurter l'eau. C'est un héros, elle a sauvé de nombreuses vies. Quant à Starks, il n'était clairement pas lui-même.
Max contacte cette fois une certaine Miriam qui, elle aussi, est a court de propofol, mais qui apprécierait un tube de ventilation supplémentaire, l'endroit qui les fournit n'en a plus. Le directeur médical ne peut rien pour elle.
Casey annonce à Lauren que Shenaz est stable. Il trouve qu'elle agit bizarrement et lui demande pourquoi. La femme avoue que la pandémie lui manque, elle se sentait utile, elle a aidé des gens, les a sauvé et même quand ce n'était pas le cas, elle était avec eux jusqu'au bout, leur tenant la main, chantant pour eux...ils étaient, ils sont importants...Casey lui fait un aveu : lui aussi, lorsqu'il a quitté l'armée, le chaos du terrain lui a manqué. C'est normal. Il la rassure : malgré ce qu'elle pense, elle n'a pas arrêté de sauver des gens, mais elle a sauvé aussi ceux qui travaillent avec elle, lui inclus. Comme toujours.
Après l'opération réussie du copilote, Cassian félicite le coup de scalpel d'Helen. Mais la femme se lave fébrilement les mains. Son collègue se moque et tente de la toucher, mais elle se recule, presque paniquée. Helen s'excuse, disant ne pas pouvoir, et part précipitamment.
Les blessés de l'accident d'avion pour la plupart sont soient stables, soient déchargés à la grande joie de Max. Sauf l'une des patientes qui semblent souffrir d'un délire postopératoire de l'anesthésie : elle ne cesse de répéter Hawaii 660.
Max se précipite dehors pour rattraper Nelson Peña qui emmène Starks accompagné du docteur Frome. Il veut savoir ce qu'est Hawaii 660.Le pilote explique que c'est un numéro de vol, un avion qui s'est écrasé dans le Pacifique l'année précédente. L'indicateur de vitesse était défectueux et l'avion a fini par caler et il est allé droit dans la mer. Il pense que c'est sans doute ce qui s’est produit et Starks a effectué la même manoeuvre que le pilote du vol Hawaii 660 : il a sauvé des vies. Dans un même temps, la copilote a repris conscience et elle est prête a confirmer.
Une certaine Dr Brighton Florence de Brookhaven appelle Max se demandant s'il n'a pas d'acyclovir à revendre. Il n'en a pas, mais se souvient soudainement que Leland du Memorial, plus tôt, lui a dit en avoir à profusion. Il se met en appel multiple. Le docteur Brighton annonce que, s'ils ont besoin, de son côté, elle a du métronidazole, un antibiotique. Personne au bout du fil n'en a besoin, mais Max se souvient de Bill de University. Il l'ajoute à la conversation et l'échange est conclu entre lui et Florence. Il demande si par hasard, il n'a pas de tube d'aération et Bill lui apprend qu'il en a. Max contacte Miriam, l'ajoute à la conversation, et Bill lui apprend la bonne nouvelle. Miriam propose en échange des oxymètres de pouls et il accepte avec plaisir, il en a besoin. Tous les médecins en ligne sont pourvus, sauf Max...jusqu'à ce que Florence apprenne ce dont il a besoin et lui annonce avoir du propofol à profusion. Le système d'échange entre hôpitaux a bien fonctionné. Ils auraient dû le faire plus tôt.
Max se détend, le soir, sur la terrasse de l'hôpital lorsqu'Helen arrive et l'accuse d'avoir pris sa place. Elle demande des nouvelles de Luna et le médecin lui annonce tristement qu'elle est toujours chez les parents de Georgia. Il ne la voit pas assez à son goût, elle lui manque, mais c'est plus sûr ainsi. Pour Helen, rien n'est plus sûr : tout ce qui était normal, les amis, les restaurants, l'intimité, tout est devenu si étrange ! Elle avait peur du virus, mais maintenant elle a peur de la normalité !
Max lui avoue que lorsque tout sera redevenu comme avant, ce qu'il veut à présent, ce n'est plus réparer le système médical : il veut le démolir pour construire quelque chose de mieux pour sa fille, pour elle, pour tous... il voit Helen absente un instant et pense qu'il l'ennuie. Mais non. Beaucoup de gens le soutiennent et la preuve, les applaudissements quotidiens pour le personnel médical surgissent de toutes parts dans la ville, accompagnés de klaxons. Il est 19h.
Tous deux sont alors bipés. Ils se précipitent. Vijay est réveillé. Toujours en isolation, il leur fait un petit signe de la main. Helen et Iggy ont les larmes aux yeux. Tous sont là et heureux de le retrouver.
À part, Max interroge le médecin qui s'occupe de Vijay, le docteur Mandle. Il est pessimiste. Les dommages à son cœur sont considérables, il va avoir besoin d'une nouvelle valve mitrale et le virus a ravagé le muscle cardiaque environnant. Même avec le meilleur chirurgien cardiaque du monde,
il va peut-être ne pas s'en sortir.
À San Francisco, Floyd Reynolds reçoit un appel de son ancien directeur médical. Décrochant, il demande immédiatement comment il peut aider ?
Résumé proposé par mnoandco